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La Minute Spirituelle s'est arrêtée début octobre 2023. Ce site conserve les 320 vidéos publiées et leurs transcriptions écrites.
Aujourd'hui je vous invite à découvrir mon Journal d'un chercheur spirituel, où je vous partage mes réflexions sur la vie spirituelle et l'amélioration de soi, l'état de nos sociétés et l'urgence de bâtir un nouveau monde, les héritages sacrés et les nouvelles impulsions.
L'auteur : Jérôme Nathanaël
Cette semaine j'ai choisi de commencer à vous parler des obstacles au développement spirituel.
Il s'agit de ces attitudes, ces comportements, ces ressentis, ou ces traits de caractère qui nous empêchent de nous connecter à nous-mêmes, de nous observer, de développer notre vie intérieure.
Je commencerai cette semaine par vous parler de la colère.
Photo Engin Akyurt.
Les vidéos et leurs transcriptions : 1/6 | 2/6 | 3/6 | 4/6 | 5/6 | 6/6
Pour cette huitième semaine de la Minute Spirituelle, j'ai choisi de commencer à vous parler des obstacles au développement spirituel, et le premier que je voudrais évoquer est celui de la colère.
La colère, si elle est parfois légitime et compréhensible, face à des choses qui nous sont insupportables, à des situations inadmissibles, à des injustices révoltantes, la colère nous prive de la capacité d'être présent à nous-mêmes, elle crée une agitation qui empêche toute forme de réflexion et donc nous empêche de trouver des solutions.
Dans la vie spirituelle, il est souhaitable de remplacer la colère par l'acceptation, accepter ce qui ne dépend pas de nous, ce que l'on ne peut pas changer, et se concentrer sur ce qui dépend de nous.
S'il est une forme de colère qui s'exprime bruyamment, qui crée une forte agitation dans l'individu, et l'empêche d'être présent à lui-même et de s'observer, il est une autre forme de colère, tout aussi pernicieuse, et qui handicape tout autant notre développement spirituel.
Je veux parler de la colère qui reste à l'intérieur de soi. Cette colère larvée, qui est le fruit d'une lente accumulation d'insatisfactions, de déceptions, du sentiment de ne pas recevoir ce qui nous est dû, cette colère nous empêche de nous ouvrir à la gratitude.
Elle nous empêche de prendre conscience de toutes les choses que nous recevons sans cesse dans l'existence, et donc de pouvoir nous ouvrir à une dimension plus positive, qui nous permettrait de nous développer plus aisément.
Ces deux derniers jours, j'ai évoqué le problème de la colère, la colère qui s'exprime, et la colère qui reste contenue à l'intérieur de soi.
Pour affronter ce problème, et rares sont les personnes qui n'ont pas été, à un moment ou à un autre au cours de leur existence confronté à un problème avec la colère, il est important d'accepter d'être totalement sincère avec soi-même.
Accepter de voir et d'observer la colère qui nous traverse, qui s'est accumulée, afin de peu à peu en comprendre les ressorts profonds, et de pouvoir commencer à comprendre ce qui la provoque, ce qui lui a fait s'accumuler à l'intérieur de nous, afin de trouver le chemin de s'en libérer.
Celui qui accepte de faire l'effort d'observer la colère qu'il exprime, ou la colère qui s'est accumulée en lui, de l'observer avec la plus grande sincérité et sans porter de jugement, vient à la rencontre d'un enfant qui exige encore que le monde, les personnes et les situations autour de lui, répondent à ses désirs et à ses rêves.
Un enfant qui n'a pas encore trouvé le chemin de l'acceptation, de dire un grand oui à l'existence, avec ses aspects agréables et ses aspects désagréables, et qui ainsi se trouve avec elle en conflit permanent, même si souvent ce conflit est inconscient.
Il va lui falloir trouver le chemin de l'apaisement intérieur et de l'acceptation du réel tel qu'il est.
Celui qui a observé, avec la plus grande sincérité, la colère qui est en lui, et qui a rencontré cet enfant insatisfait, devra éviter de le juger et plutôt l'accueillir avec empathie, avec amour, et chercher à lui montrer toutes les situations, toutes les choses, tous les événements, tous les ressentis, qui sont en mesure de l'enrichir, de lui ouvrir de nouveaux horizons,
afin de peu à peu compenser chacune des pensées négatives, des émotions négatives, par une acceptation et un ressenti de gratitude qui peu à peu pourra le libérer de cette colère qui l'entrave dans son développement.
Ainsi il pourra trouver le chemin de l'apaisement.
Pour guérir cet enfant intérieur en colère, insatisfait, que nous avons rencontré grâce à notre observation attentive et totalement sincère de nous-mêmes, il va falloir le prendre par la main avec beaucoup d'amour, sans aucun jugement, et l'amener avec patience vers une première étape d'acceptation du réel tel qu'il est.
Puis l'amener à ressentir, à apprécier la beauté, l'amour quand il se présente et à avoir de la gratitude. En quelque sorte lui réapprendre de nouvelles épousailles avec la vie, remplacer la résistance et le refus par une faculté à s'adapter et à goûter les choses du réel.
© Jérôme Nathanaël
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